Retour sur le CES Asia 2016

Du 11 au 13 mai 2016, j’ai eu la chance de me rendre à la deuxième édition du CES Asia dans le cadre de ma formation à Grenoble Ecole de Management.

Après Las Vegas, le CES s’est déployé en Chine, à Shanghai, la ville phare de l’industrie high-tech et de l’innovation en Asie. Le CES Asia a été créé en 2015 afin de suivre l’évolution du marché technologique mondial. De nombreux acteurs phares de l’industrie high-tech présenteront de nombreuses nouveautés (Huawei, Intel, Twitter, Alibaba, BMW, etc).

Durant les trois jours du salon, Olivier, Cyril et moi même avons parcouru l’intégralité des 4 halls. Petites et grandes entreprises étaient présentes sur ce salon. Nous avons réalisé plusieurs vidéos afin de vous donner un aperçu du salon. Vous pouvez découvrir les stands d’Alibaba, Withing, BMW, Mercedes, Huawei et bien d’autres.

La French Tech en force

La France était le seul pays représenté par un pavillon entièrement consacré aux entreprises de la French Tech. Le pavillon français a été inauguré en présence de Gary Shapiro, président du CES.

Parmi les 160 entreprises French Tech présentent en Chine et en particulier à Shanghaï, une dizaine d’entre elles exposaient leur savoir faire.

Nous avons eu la chance d’interviewer Augustin Missoffe en charge de la communication pour la French Tech Shanghai Community.

Bubble Lab, coup de coeur du salon

L’un de nos coups de coeurs s’est porté sur le fablab Bubble Lab. Dans cet endroit, de nombreuses expérimentations sont réalisées autour du robot connecté.

Bubble Lab présentait son bras connecté qui permet de faire et de servir du café automatiquement à la manière d’un Barista. Ce robot est déjà présent dans un bar à Pékin.

L’entreprise présentait aussi un robot connecté à une tablette permettant de servir un choix important de boissons (café, thé, soda).

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le blog que nous avons alimenté lors de notre séjour à Shanghai (www.emsi-histoireinformatique.fr/ces-asia) ou revivre le salon sur Twitter ().

L’intelligence artificielle, une bonne idée?

La victoire d’AlphaGo, l’intelligence artificielle de Google DeepMind, au jeu de go contre un joueur professionnel Coréen, les propos racistes tenus sur Twitter par Tay, l’intelligence artificielle (IA) de Microsoft, sont deux événements récents mettant en lumière les progrès des intelligences artificielles ces dernières années. L’intelligence artificielle est prometteuse dans de nombreux domaines mais elle met aussi en exergue de nombreux risques liés à sa démocratisation que ce soit pour le grand public ou pour les entreprises.

La genèse de l’intelligence artificielle

En 1956, John Mac Carthy présenta le concept d’intelligence artificielle à l’occasion d’une conférence dans une université Américaine. Ce terme d’intelligence artificielle est issu des recherches effectuées avec son compère Marvin Lee Minsky. Ce dernier défini l’IA comme «   la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ».

Cette définition souligne le fait de vouloir faire accomplir des tâches complexes par un système produisant de l’intelligence. Pourquoi l’Homme cherche-t-il à faire accomplir ces tâches par un système tiers le substituant ? L’émergence de l’informatique est un facteur important ayant contribué à l’apparition de l’IA. Ce domaine amène de nouvelles perspectives quant à la possibilité pour l’Homme de simplification des tâches et des réflexions qu’il mène. Ces processus de simplifications sont issus des mécanismes naturels du cerveau que sont notamment la paresse et la peur. Le cerveau préfère économiser son énergie tout en ayant un maximum d’effet. L’IA est alors la résultante d’un processus de paresse de l’Homme conduisant à l’exploitation d’autres ressources visant à l’économiser physiquement et mentalement.  L’esclavagisme peut être aussi perçu comme une résultante de ce phénomène naturel.

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Adios, le premier bloqueur de pubs sur iOS, est (presque) là!

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La sortie d’iOS 9 est proche et cette nouvelle itération du sytème d’exploitation mobile d’Apple introduit une fonctionnalité qui va soulager notre vision. L’API Content Blocking donne la possibilité aux développeurs de créer des applications qui décident du contenu chargé lors de l’utilisation de Safari. Autrement dit, les AdBlockers ont maintenant la porte grande ouverte pour faire leur apparition sur iOS.

Le développeur de Adios, le premier bloqueur de pub sur iOS, m’a permis de tester en avant première son application sur la dernière version beta d’iOS 9. Je l’ai installé sur mon iPad.

  • La configuration est très simple, elle s’effectue en trois étapes :
    – Sélection du pays principalement concerné par nos visites sur le web
    – Sélection d’un deuxième pays
    – Sélection de divers paramètres de blocages des pubs

Les différents bloqueurs de contenu autorisés sont présents dans les réglages de Safari sur iOS.

La différence est frappante, plus besoin de fermer les pubs incessantes sur nos sites favoris. Voici quelques exemples avec le site lemonde.fr et le site macg.co. Les pubs ont disparu et les pages se chargent plus rapidement.

Adios sera disponible pour tous sur l’App Store lors de la mise à disposition de la version finale d’iOS 9 d’ici quelques jours.

Test de la Withings Activité Pop, le futur de la montre classique

De retour sur mon blog pour vous parler de mon dernier coup de coeur en matière d’objet connecté. Lors du dernier CES à Las Vegas, Withings a annoncé l’Activité Pop, une montre connectée qui ressemble à une montre classique. Cette montre a fait sensation auprès des journalistes présents sur place. Withings est une jeune entreprise française commercialisant des objets connectés liés pour la plupart au domaine de la santé (balance connectée, tensiomètre connecté, etc).

Le design

L’activité Pop reprend en fait les fonctionnalités et le design de l’Activité sortie en fin d’année dernière mais sans le « Swiss Made » et avec des matériaux moins nobles. Ces choix permettent tout de même de faire passer le prix de 399€ pour l’Activité à 150€ pour l’Activité Pop!

La Withings Activité Pop ressemble à une vraie montre. Elle a un cadran rond et dispose de traditionnels aiguilles. Elle n’a pas de trotteuse en revanche. Un autre cadran permet d’afficher la progression de l’activité en fonction de l’objectif.

Au premier abord, la montre peut paraître un peu épaisse mais une fois sur le poignet aucun soucis. Ayant un petit poignet, je craignais  cette épaisseur. J’aurais d’ailleurs bien aimé avoir la possibilité de l’essayer avant de l’acheter. Finalement, cette montre colle parfaitement à mon poignet.

Les fonctionnalités et l’application

L’Activité Pop reprend toutes les fonctionnalités d’un traqueur d’activité classique. Elle suit votre activité tout au long de la journée et analyse le sommeil.

Afin de profiter de ces fonctionnalités, la montre doit être synchronisée avec l’application Withings Health Mate grâce au Bluetooth 4.0 LE. Pour le moment, la montre est uniquement synchronisable avec un iPhone. L’application permet d’accéder aux données acquises par les capteurs mais aussi de régler les différents paramètres de la montre dont l’heure.

L’application Health Mate est classique pour un traqueur d’activité mais très bien faite. Elle est beaucoup mieux faite que l’app du Shine de Misfit que j’ai porté pendant plusieurs mois. 

L’application s’articule au travers différents volets :

  • La vue Timeline de l’application permet d’avoir un aperçu rapide des mesures effectuées avec des produits Withings.
  • Le Dashboard permet de visualiser les mesures en fonctions de leur catégorie.
  • L’aspect social est présent dans l’application au travers un classement d’où l’on peut défier ses amis. Pour ma part, je ne l’utilise pas.
  • La partie Rappels dispense des conseils pour rester en bonne santé.

L’activité journalière est présentée sous la forme d’un pourcentage remis à zéro chaque jour. Il est aussi possible d’avoir une vue hebdomadaire de l’activité mais aussi du sommeil. 

L’Activité Pop mesure aussi le sommeil automatiquement, pas besoin d’appuyer sur un bouton pour indiquer que l’on va dormir. La montre relève alors les phase de sommeil profond ou léger ainsi  que les phases de réveil. 

La montre intègre un vibreur qui permet de vous réveiller. L’heure du réveil est réglée via l’application et elle est ensuite visualisable sur la montre en tapotant deux fois sur le cadrant. J’aurais aimé une fonction de réveil intelligent à l’image de ce que fait Jawbone avec son UP (le bracelet vibre pour vous réveiller au moment le plus opportun dans un créneau horaire préalablement défini).

La montre fonctionne grâce à une pile bouton classique. C’est un point fort car il n’est pas nécessaire de la recharger. L’autonomie annoncée par Withings est de huit mois.     

Conclusion

Lors de la présentation de la montre au CES, j’ai tout de suite accroché. Je trouvais l’Activité jolie mais très cher. L’Activité Pop reprend tous les avantages de sa grande soeur mais pour 149€. Le design ressemble à une Swatch et j’aime beaucoup. 

Withings a réussi à intégrer un traqueur d’activité dans une montre classique et c’est très réussi. Personne ne remarque que cette montre intègre de telles fonctions. Lorsque j’avais mon Shine, chaque semaine des personnes me demandaient ce qu’était mon bracelet. Pour moi, le principal défaut d’un bracelet connecté est le manque de discrétion. L’Activité Pop apporte une réponse de manière élégante. 

Petit point négatif, la synchronisation avec l’iPhone est très lente. Une mise à jour permettra sans doute de résoudre ce problème. 

Selon moi, l’Activité Pop préfigure ce que les fabricants de montres classiques vont faire, apporté un peu d’intelligence en intégrant des fonctionnalités de traqueurs d’activité. 

N’hésitez pas à poster un commentaire si vous avez des questions. 

Edit : Au moment où j’ai rédigé l’article, je pensais avoir échappé au défaut de fabrication entrainant l’éclatement du verre de la montre. Peine perdue, alors que j’étais tranquillement allongé dans mon lit, j’ai entendu un petit bruit bizarre. Le verre de la montre a éclaté. Withings travaillerai à la résolution de ce problème plutôt fâcheux. En attendant, le SAV a été très efficace en me répondant quelques heures après ma réclamation pour procéder à un échange. 

Edit 2 : L’application Withings Health Mate est maintenant disponible sur Android.